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jeudi 22 mars 2012

Abou Chihabi, du reggae à la vielle !

De son escapade à Mayotte, Jean-Brice a rapporté mille souvenirs, mile parfums, mille couleurs. Mais, outre ses multiples chorégraphies sous-marines avec les tortues, notre pirate de la vielle a surtout rencontré un grand monsieur, artiste de renom dans tout l'Est de l'Afrique, un phénomène sur notre planète : Abou Chihabi.

D'origine comorienne, Abou est un musicien connu et reconnu. Compositeur historique de l'hymne de son pays (en 1976, suite à un concours auquel le président de la république vient lui-même lui demander de participer), chanteur et multi-instrumentiste (guitare, saxophone, cabosse, percussions, etc.), il est aujourd'hui, avec sa compagne, Anne-Julie,  responsable de l'École de musique de Tsingoni.
Son histoire n'est pas ordinaire. Chassé de chez lui suite à un coup d'État, tout son matériel de musicien ayant été confisqué, c'est en exilé qu'il a séjourné dans différents pays (Kenya, Tanzanie, France), avant de poser ses valises sur cette terre d'inspiration, à Mayotte.
Il poursuit sa carrière musicale en enregistrant des albums, en donnant des concerts à Mayotte, à Madagascar, à La Réunion, dans tout l'Océan Indien et bien au-delà. C'est un homme d'une profonde humanité, très attachant, simple et bon vivant. Ses improvisations et sa joie d'interpréter "sa" musique sur la vielle à roue que Jean-Brice avait apporté avec lui attestent de tout cela…



À l'occasion d'un atelier à la Perle Noire, d'un abordage sonore sur une scène de festival ou, plus simplement, d'une bouillabaisse chez Casa Pepe, le Paratge des Sirènes se fera un plaisir d'accueillir Abou en son sein, si d'aventure ses tournées le menaient du côté d'Agde.
Et de jouer, avec lui, bourdons aux quatre vents, "I shot the sheriff"…


Jean-Brice et Pascal.

3 commentaires:

  1. Le rire de Jean Brice remplace avantageusement le coup de poignet, il est très rythmique et précis.
    Sinon excellent son rappelant les 78 tours des ménétriers du XIXe.

    Patvil

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  2. I shot the sheriff
    But I didn't shoot no hurdy gurdy, oh no! Oh!

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  3. "But when woman hear's the chougnard, the woman cry's".
    Merci, Abou !!!
    Enfin, le rire légendaire de Jibé sur You Tube.

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